Rapprochement bancaire


Le rapprochement bancaire est une procédure de vérification de la concordance entre les opérations enregistrées dans les comptes bancaires d'une entreprise (ou d'une copropriété comme dans ce qui nous interesse cici) et les opérations effectives réalisées par la banque.
Le rapprochement bancaire permet de s'assurer de l'exactitude des enregistrements comptables de l'entreprise et de détecter d'éventuelles erreurs ou omissions.

La procédure de rapprochement bancaire consiste à comparer les mouvements bancaires tels que les dépôts, les encaissements, les virements, les prélèvements ou les chèques émis, avec les opérations enregistrées dans les livres de l'entreprise. Les écarts entre ces deux enregistrements peuvent être dus à des erreurs de saisie, des retards de traitement bancaire, des fraudes ou des malversations.

 L'objectif du rapprochement bancaire est de faire apparaitre toutes les transactions qui apparaissent sur les registres comptables mais qui n'apparaissent pas sur le relevé bancaire sont dites « en suspens ».

Les éléments en suspens représentent des divergences possibles qui doivent être mises à jour.
Ces divergences peuvent être :
- des chèques enregistrés avec un montant différent de celui reçu par la banque
- des fonds en espèces qui a été reçus mais non enregistrés
- des paiements prélevés à la banque sans que l'entreprise en ait connaissance 

La réalisation d'un rapprochement bancaire réduit considérablement le nombre d'erreurs susceptibles de se produire dans un système de comptabilité et facilite la découverte des achats et factures de vente manquants.

 Le rapprochement bancaire est une étape indispensable pour assurer la fiabilité de la comptabilité d'une entreprise et établir des états financiers fiables.
Il est généralement réalisé mensuellement ou trimestriellement, en fonction du volume d'opérations bancaires de l'entreprise.

 Le rapprochement bancaire est également une exigence légale pour les entreprises qui doivent fournir des comptes annuels certifiés par un expert-comptable ou un commissaire aux comptes. En cas de non-respect de cette obligation, l'entreprise risque des sanctions financières et pénales.